Guinée équatoriale : la nostalgie de la Françafrique

Exaspéré par les affaires qui se succèdent (immobilisation d’un avion à Lyon et auditions à La Haye en octobre, ouverture d’une information judiciaire et saisie de véhicules à Genève en novembre…), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le président équato-guinéen, hésite à se rendre au sommet de l’OIF (à Madagascar, les 26 et 27 novembre) et au sommet Afrique-France (à Bamako, en janvier).

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à Abuja, au Nigeria, le 29 mai 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à Abuja, au Nigeria, le 29 mai 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Publié le 23 novembre 2016 Lecture : 0 minute.

« Du temps de la Françafrique, nous avions des interlocuteurs pour régler en toute discrétion ce genre d’affaires », remarque un diplomate équato-guinéen, manifestement déçu par la teneur des relations de son pays avec la cellule africaine de François Hollande.

« Chez Les Républicains, au moins, nous ne sommes pas dénigrés. Nicolas Sarkozy et François Fillon ont tous deux rendu visite au président, à l’hôtel Bristol, lors de la COP21 de Paris », poursuit-il. Un message pour 2017 ?

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