Coopération : à Mombasa, le Japon veut le secteur privé français à ses côtés

Tokyo a envoyé à Paris Norio Maruyama, son directeur général des Affaires africaines au ministère des Affaires étrangères, du 14 au 18 novembre, avec comme mission essentielle de convaincre le secteur privé français de venir investir sur le port de Mombasa, au Kenya.

Norio Maruyama, directeur général des Affaires africaines au ministère des Affaires étrangères japonais. © Photo diffusée dans Jeune Afrique 2915. DR.

Norio Maruyama, directeur général des Affaires africaines au ministère des Affaires étrangères japonais. © Photo diffusée dans Jeune Afrique 2915. DR.

Publié le 30 novembre 2016 Lecture : 1 minute.

À la suite de la convention signée en août entre le Premier ministre Shinzo Abe et le président Uhuru Kenyatta, l’archipel s’est engagé à participer à la modernisation du terminal à conteneurs, ainsi qu’à la mise en place d’une vaste zone économique spéciale.

Avec la réfection de certains axes routiers, c’est près de 750 millions de dollars que le Japon est prêt à investir dans ce qui devrait devenir son accès privilégié à la côte est-africaine. Dans la foulée du protocole d’accord signé entre Toyota Tsusho et Bolloré pour l’opération du terminal, Norio Maruyama a également vu les responsables du groupe français pour qu’ils l’aident à convaincre les entreprises de l’Hexagone de venir s’implanter dans la future zone de Mombasa.

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