Cinéma : « Go home », quand le passé n’est pas soldé

Exilée depuis longtemps, Nada se rend au Liban après la mort de son père pour s’installer dans la maison familiale, dévastée par des miliciens du village.

L’actrice Golshifteh Farahani est l’héroïne de « Go home ». © Capture d’écran

L’actrice Golshifteh Farahani est l’héroïne de « Go home ». © Capture d’écran

Renaud de Rochebrune

Publié le 7 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

Elle va devoir affronter l’hostilité de son nouvel environnement, d’autant qu’elle s’acharne à découvrir la vérité sur la disparition de son grand-père pendant la guerre civile…

L’arrivée de son frère, proche parmi les proches, mais qui n’éprouve pas les mêmes difficultés à retrouver une place dans l’univers de son enfance et ne cherche pas à régler ses comptes, ne va pas simplifier son existence de femme.

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Paradoxalement, le rôle de Nada a été confié à une Iranienne, la superbe Golshifteh Farahani, laquelle illumine le film.

Mais ce récit manifestement autobiographique est mis en scène par une réalisatrice d’origine libanaise, Jihane Chouaib, qui, à travers ce premier long-métrage de fiction, semble vouloir à la fois faire le portrait d’une femme à la recherche de ses origines et celui d’un pays qui, vivant avec les mêmes seigneurs de guerre, a du mal à regarder l’avenir.

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