Législatives en Côte d’Ivoire : avis de tempête à Port-Bouët
La lutte pour les deux sièges de Port-Bouët illustre elle aussi la fronde provoquée au sein du PDCI par les investitures du RHDP.
Législatives ivoiriennes : en ordre de bataille
Plus de mille candidats, dont beaucoup d’indépendants, retour du FPI, alliance RDR-PDCI… Ce 18 décembre, les premières élections de la toute jeune IIIe République vont redistribuer les cartes. Et esquisser le futur politique du pays.
Kouadio Konan Bertin (KKB), député sortant de la commune et ancien candidat à la présidentielle de 2015 que la coalition au pouvoir n’a pas retenu, a décidé d’ignorer à nouveau les consignes de son parti, le PDCI. Frondeur de la première heure, KKB se présentera cette fois-ci en tant qu’indépendant et affrontera donc son colistier de 2011, Yeo Fozie, membre du RDR investi par le RHDP, avec qui il assure avoir gardé des relations « sans nuages ».
Comme KKB, l’un de ses principaux adversaires, Marcel Gossio, se dit confiant. Ex-patron du port autonome d’Abidjan et ancien baron du régime Gbagbo, ce cadre du FPI tendance Pascal Affi N’Guessan arpente les quartiers de Port-Bouët, où le sexagénaire compte bien ravir un siège. Après trois ans d’exil au Maroc à la suite de la crise postélectorale, Marcel Gossio, longtemps accusé par Bruxelles d’avoir joué un rôle central dans le financement du clan Gbagbo et des milices – des sanctions levées début 2015 –, espère recevoir l’adhésion des électeurs.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles