Mali : mais où ira Ahmad al-Mahdi ?
Deux mois et demi après sa condamnation à neuf ans de prison pour la destruction des mausolées de Tombouctou, le Malien Ahmad al-Mahdi s’apprête à quitter la prison de la CPI, à La Haye, et à purger sa peine loin des Pays-Bas.
![Ahmad Al Mahdi Al Faqi à la Cour pénale internationale le 30 septembre 2015. © Robin van Lonkhuijsen / AP / SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/03/25/sipa_ap21801139_000001.jpg)
Ahmad Al Mahdi Al Faqi à la Cour pénale internationale le 30 septembre 2015. © Robin van Lonkhuijsen / AP / SIPA
« Plusieurs pays africains, arabes et européens sont prêts à l’accueillir, indique une source proche du Touareg. Il n’a pris aucune décision pour l’instant, il demande conseil à ses amis ».
Si la Cour ne confirme pas cette information, un collaborateur de la procureure Fatou Bensouda précise que « les condamnés ne sont en principe jamais détenus à La Haye, sauf si aucun État n’a accepté de les recevoir », et qu’il est prévu que les personnes condamnées définitivement soient « détenues par un État partie » au Statut de Rome.
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