Algérie : le combat de Nadia Matoub

Le 2 juin, Nadia Matoub déposait plainte contre Hassan Hattab pour « assassinat et tentative d’assassinat » sur son mari, le chanteur Lounès Matoub, abattu le 25 juin 1998 en Kabylie – meurtre que Hattab, à l’époque un des émirs des GIA, avait revendiqué.

Des centaines de Berbères rassemblés à Paris affichent des drapeau kabyles et un portrait de Lounès Matoub en avril 2002. © FRANCOIS MORI/AP/SIPA

Des centaines de Berbères rassemblés à Paris affichent des drapeau kabyles et un portrait de Lounès Matoub en avril 2002. © FRANCOIS MORI/AP/SIPA

Publié le 12 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

Le procureur général près la cour d’Alger ayant récemment transmis le dossier à la chancellerie pour avis, cette plainte est désormais entre les mains du ministre de la Justice. « Une telle procédure est très rare mais légale, indique un avocat du barreau d’Alger. Le parquet a agi ainsi eu égard au caractère sensible de l’affaire. »

Après ses années au sein des GIA, Hattab avait fondé le GSPC, devenu Aqmi en 2007 – année de sa reddition. Depuis, l’ex-émir a souvent collaboré avec les autorités pour inciter les terroristes à déposer les armes. Il est aujourd’hui libre, après avoir bénéficié d’une amnistie en vertu de la loi sur la concorde nationale.

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