Algérie : un scandale nommé RHB

C’est la présidence de la République qui a ordonné de mettre le holà au scandale du complément alimentaire RHB, présenté depuis plusieurs semaines comme le remède miracle contre le diabète, dont souffrent quelque 5 millions d’Algériens.

Le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, à Tunis, le 29 mars 2015. © Emmanuel Dunand/AP/SIPA

Le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, à Tunis, le 29 mars 2015. © Emmanuel Dunand/AP/SIPA

Publié le 20 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

Face au tollé provoqué par la commercialisation de ce produit et aux mises en garde des experts et des médecins, Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, a sommé Abdelmalek Boudiaf, le ministre de la Santé, de s’exprimer sur une chaîne privée pour se démarquer de cette escroquerie.

Après avoir adoubé et encouragé le concepteur du RHB, un certain Toufik Zaibat, Boudiaf a fini par renier son amitié avec celui qui se faisait passer pour un diplômé de médecine de l’université de Lausanne. Les ministères de la Santé et du Commerce, qui avaient d’abord accordé des dérogations pour la vente de ce complément alimentaire, se sont rétractés et ont interdit sa production et son commerce.

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