Gabon : après la présidentielle, Ali Bongo Ondimba fait le ménage

Ali Bongo Ondimba (ABO) n’a pas fini de tirer toutes les leçons de la présidentielle d’août.

Ali Bongo Ondimba à la tribune des Nations unies le 22 septembre 2011. © Jason DeCrow/AP/SIPA

Ali Bongo Ondimba à la tribune des Nations unies le 22 septembre 2011. © Jason DeCrow/AP/SIPA

Publié le 23 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

Notamment vis-à-vis de ses propres troupes, dont il estime qu’elles ont failli à leur mission – que ce soit à la présidence, au gouvernement, dans les services de renseignements ou au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Certains l’ont même trahi, travaillant en coulisses pour Jean Ping, son adversaire.

Si son ancien directeur de cabinet, Maixent Accrombessi, victime d’un AVC avant le scrutin et toujours en convalescence à Londres, a dû céder sa place à Martin Boguikouma, l’ancien gouverneur de l’Ogooué-Maritime, et si de nombreux remaniements sont intervenus au Palais du bord de mer et au gouvernement, ABO s’appuie de plus en plus sur Emmanuel Issoze Ngondet, son Premier ministre, pour remettre de l’ordre à la tête de l’État.

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Et le ménage semble loin d’être achevé. « Le président observe les siens, confirme un de ses conseillers les plus proches. Il donne à certains, y compris à ceux qui l’ont trompé, une deuxième chance, et suit attentivement l’évolution ou le comportement des uns et des autres. Mais, au premier écart ou à la première erreur, des têtes tomberont. » À bon entendeur…

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