Algérie : Bouteflika, « d’El-Mouradia au cimetière d’El-Alia sans escale »
À mi-parcours du quatrième mandat du président, le débat ne porte déjà plus sur sa capacité à le terminer mais sur l’éventualité, martelée par ses proches et ses soutiens, d’un nouveau bail à El-Mouradia.
La scène se passe peu de temps après l’élection d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence de la République, en avril 1999. Mohamed Chérif Messaadia, pur apparatchik du FLN, président du Conseil de la nation (Sénat) d’avril 2001 à sa mort, en juin 2002, évoque avec son médecin traitant sa longue amitié avec Bouteflika, qu’il connaît depuis la fin des années 1950, quand les deux hommes furent chargés par l’état-major de l’Armée de libération nationale (ALN) d’ouvrir un front au Mali.
Parlant de la vision et de la conception du pouvoir du président, Messaadia glisse cette phrase à son docteur : « Bouteflika, c’est d’El-Mouradia à El-Alia, sans escale… » Comprendre : il ne quittera le palais de la présidence que pour le repos éternel au cimetière d’El-Alia, aux côtés des martyrs de la révolution et de certains de ses prédécesseurs. Lancé comme une boutade, le propos de Messaadia, qui, comme son vieil ami, a connu la disgrâce après les émeutes d’octobre 1988 puis une longue traversée du désert avant d’être réhabilité, résonne aujourd’hui comme une quasi-prophétie.
Remise en question de l’aptitude à gouverner
Au pouvoir depuis presque dix-sept ans, Abdelaziz Bouteflika, 80 ans au printemps prochain, n’est pas près de se retirer. Il y a quelques mois, le débat tournait autour de sa capacité à terminer son quatrième mandat (2014-2019). Mettant en doute son aptitude à gouverner compte tenu de ses problèmes de santé consécutifs à l’accident vasculaire cérébral (AVC) qu’il avait subi en avril 2013, certains opposants évoquaient une vacance du pouvoir.
D’autres détracteurs, encore plus virulents, pressaient l’armée d’intervenir pour l’écarter de ses fonctions en s’appuyant sur l’article 102 de la nouvelle Constitution, lequel prévoit l’impeachment du chef de l’État en cas de maladie grave et de longue durée. On tablait alors sur une période de transition dont l’institution militaire se serait portée garante. En d’autres termes, Bouteflika serait tôt ou tard sur le départ, et sa succession engagée.
Prétendants à la succession
À mi-parcours de ce fameux quatrième mandat qui a fait couler beaucoup d’encre, le débat a changé de nature. Aujourd’hui, il tourne autour d’un nouveau bail au palais d’El-Mouradia, un cinquième mandat dont les plus fervents partisans sont des proches et des soutiens du président, qui l’évoquent avec de plus en plus d’insistance. C’est Djamel Ould Abbès, porté à la tête du FLN en octobre dernier en remplacement d’Amar Saadani, qui a ouvert le bal. Très proche de la famille présidentielle, Ould Abbès juge « évident que le parti désigne son président [Bouteflika est le président d’honneur du FLN] comme candidat à la présidentielle de 2019 ».
À ceux qui écarquillent les yeux en l’entendant envisager cette perspective, Ould Abbès répond avec un certain agacement : « Je ne suce pas mon pouce, je ne suis pas un écolier. J’ai de longues années de militantisme derrière moi. Il faut prendre mes propos au sérieux. » Il n’est manifestement pas le seul à les prendre au sérieux. Ancien ministre, qui faisait partie de la garde prétorienne du raïs, et actuel sénateur du tiers présidentiel, Amar Tou considère qu’un cinquième mandat est « une nécessité » pour le pays.
« Ce qui n’a pas été encore réalisé en cette période de crise doit être terminé », argue-t-il. Jamais avare d’un soutien au président, Amara Benyounes, lui aussi ex-ministre, plaide dans le même sens, même s’il prend soin de préciser que l’échéance est encore loin et que la décision revient au seul concerné. On s’en doute. Naturellement, ce dernier ne se prononce pas sur le sujet. Pas plus qu’il ne donne publiquement la moindre indication sur ses intentions futures ni sur d’éventuels prétendants qui pourraient concourir à sa succession.
Un personnage complexe
Quiconque prétendrait connaître l’agenda futur d’Abdelaziz Bouteflika serait bien présomptueux, comme le confirment ses proches. Une vieille amie du président prenait un jour le thé à Paris avec un ambassadeur occidental. Informelle, l’entrevue tournait autour de la situation en Algérie, ainsi que des projets et des intentions du chef de l’État concernant l’avenir. « J’aimerais bien savoir ce qui se trame », s’interrogeait le diplomate.
Son interlocutrice lui rétorqua avec un sourire malicieux : « Il n’y a que Dieu et lui qui sachent ce qu’il va faire. » « Moi, je sais, et Dieu, un peu », aurait d’ailleurs déclaré un jour Bouteflika, non sans une pointe d’humour, pour résumer ses intentions. C’est dire si ce vieux briscard, dont la carrière est aussi riche qu’incomparable et qui est un acteur majeur de l’histoire politique de son pays depuis plus d’un demi-siècle, est imprévisible, fascinant, mystérieux et déroutant.
Depuis son retour aux affaires, en 1999, après une longue disgrâce, Abdelaziz Bouteflika n’a jamais fait mystère de son ambition de durer. À peine s’était-il installé à El-Mouradia qu’il lançait à son directeur de cabinet, Ali Benflis, cette phrase qui illustre toute son appétence pour le pouvoir : « Nous allons faire deux mandats, puis modifier la Constitution. »
Il a tenu parole. En novembre 2008, il a fait amender la loi fondamentale promulguée en 1996 par son prédécesseur, Liamine Zéroual, laquelle limitait à deux le nombre de mandats présidentiels. Quelques mois plus tard, il est réélu pour un troisième mandat. Au général Mohamed Mediène, dit « Toufik », alors patron du puissant Département du renseignement et de la sécurité (DRS, dissous en janvier 2016) et désormais à la retraite, Bouteflika a justifié sa volonté de rester aux commandes de l’État en ces termes : « Je n’ai pas terminé mon programme. »
Garant de la stabilité nationale
En avril 2014, alors qu’il s’apprêtait à rempiler pour un quatrième exercice en dépit d’une santé fragile, il avait brandi le même argument, soulignant, en outre, la nécessité de mettre l’Algérie à l’abri du chaos et de l’instabilité.
« Bouteflika est convaincu qu’il est né pour commander, dit l’un de ses anciens ministres. Il a gardé une grande amertume et nourri une rancune tenace à l’égard des militaires qui l’avaient écarté à la mort de Boumédiène, en 1978, lui préférant l’un des leurs, le colonel Chadli Bendjedid. Il pensait que la succession lui revenait tout naturellement. » Un cacique du FLN qui a géré plusieurs portefeuilles ministériels au cours des deux dernières décennies met en avant une autre dimension chère au chef l’État : la notion d’homme providentiel.
« Bouteflika a souvent évoqué comme exemple le président tunisien Ben Ali [chassé du pouvoir en janvier 2011], explique-t-il. C’est un zaïm qui n’aime pas partager ses prérogatives. S’il écoute et consulte, il se range rarement à l’avis des autres. » Adepte d’un régime ultraprésidentiel, Bouteflika a une conception plutôt monarchiste du pouvoir.
« Sa longue fréquentation des monarchies et émirats du Golfe arabe l’a converti au modèle de la présidence à vie, même si celui-ci est passé de mode, avance un diplomate algérien. Ceux qui gravitent autour du pouvoir l’ont d’ailleurs très bien compris et assimilé. Aujourd’hui, chacun s’empresse, non pas de soutenir son programme, mais de prêter allégeance à sa personne. On est presque dans le culte de la personnalité. Ce qui n’est pas pour lui déplaire. »
Contrôle des renseignements et de la sécurité
Au cours des dix-sept dernières années, Bouteflika a patiemment travaillé à reformater le système politique, au point d’avoir réussi à en changer le logiciel. Les généraux influents qui faisaient et défaisaient les présidents depuis l’indépendance ? Tous ont été écartés ou mis à la retraite, ou sont décédés. L’armée, colonne vertébrale du régime ? Elle est définitivement sous sa coupe. Les services d’intelligence qui constituaient un pouvoir parallèle, omniscient et redoutable ? Ils ont été dissous, puis restructurés en une seule entité placée sous le contrôle direct de la présidence.
Le gouvernement ? Il coordonne et applique le programme du président sans barguigner. Les divers clans qui se partageaient et se disputaient les centres de décision ? Il n’en reste plus qu’un seul : le cercle présidentiel. Les médias, à qui leur hostilité à son égard au cours des deux premiers mandats conférait un vrai contre-pouvoir ? Ils ont été domestiqués. Le monde des affaires et de l’argent ? Il s’est rangé derrière le clan du président. Même le siège de la présidence, située sur les hauteurs d’Alger, a symboliquement changé de lieu.
Bouteflika ne s’y rend que deux ou trois fois par an pour y tenir le Conseil des ministres. Depuis l’été 2013, il a en effet élu domicile à Zeralda, sur le littoral ouest de la capitale. C’est dans cette résidence ultrasécurisée que le président vit, travaille, se soigne et reçoit ses collaborateurs et ses hôtes étrangers. Pourquoi un Bouteflika maître de son destin céderait-il demain à un autre tout ce système qu’il a inlassablement œuvré à mettre en place ?
L’impossible renonciation
Pourtant, que de fois n’a-t-il songé à passer la main. Que de fois n’a-t-il évoqué la possibilité de s’éloigner du pouvoir. D’abord en 2007. Deux ans après l’ulcère hémorragique qui a failli lui coûter la vie en novembre 2005, il confiait à l’un de ses amis la tâche de réfléchir à une période de transition. Alors que la présidence avait acquis une vaste propriété dans la banlieue de Genève, qui aurait éventuellement servi de lieu de villégiature au futur retraité, cette personnalité menait des consultations discrètes à Alger pour former la nouvelle équipe qui dirigerait cette transition. Le président s’étant ravisé, le projet a été abandonné.
Bouteflika fit part une seconde fois de son intention de passer le flambeau dans la foulée des révolutions qui ont balayé les pouvoirs en Tunisie et en Égypte durant l’hiver 2011. Devant un parterre de hauts responsables qui lui demandaient de promulguer, conformément à ses engagements, une nouvelle Constitution, il évoqua sa lassitude et son envie d’ailleurs. Une nouvelle loi fondamentale ? « Ce sera pour un jeune dirigeant qui me succédera », avait-il dit en substance.
Trois mois plus tard, le président déclarait à Sétif devant un millier de personnes qu’il était temps que la génération de vieux dirigeants qui truste le pouvoir depuis 1962 transmette le relais aux plus jeunes. Laissant ainsi entendre que l’heure était venue pour lui d’organiser l’alternance. Mais il n’en fera rien. La troisième fois que le raïs laissera entrevoir la possibilité de quitter le pouvoir remonte à 2013. Fragilisé par son état de santé, il avait alors fait part à différents interlocuteurs de son intention de ne pas briguer un quatrième mandat.
L’un de ses visiteurs rapporte qu’au cours d’une longue entrevue avec lui, en février 2014, il osa la question que tout le monde se posait. « Monsieur le président, allez-vous être candidat ? » Tassé dans son fauteuil roulant et tirant sur peignoir, celui-ci répondit avec un air de résignation : « Vous me voyez me représenter dans cet état ? » Coup de bluff ? Pressions de son entourage ? Désir irrépressible de se maintenir ? Toujours est-il que vingt jours après cette audience, Abdelaziz Bouteflika était officiellement candidat à la présidentielle de 2014. On connaît la suite.
Une santé fragile
« Son appétence pour le pouvoir va l’inciter à se représenter en 2019, décrypte Abdelaziz Rahabi, diplomate et ancien ambassadeur au Mexique et en Espagne. Mais sa maladie pourrait l’en empêcher. » Vraiment ? Si le dossier médical du chef de l’État reste l’un des secrets les mieux gardés de la République, sa santé fragile ne constitue plus un handicap rédhibitoire pour une éventuelle candidature. Du moins pour ses proches, qui sont nombreux à assurer que son état de santé s’est amélioré. Djamel Ould Abbès jure même que le président recommencera à marcher dans les prochains mois.
Son incapacité à voyager à l’étranger et à s’adresser directement à ses compatriotes ? Elle ne l’a pas empêché de faire un quatrième mandat. Le fait qu’il exerce ses fonctions dans un fauteuil roulant ? « Vous voyez bien qu’il a repris ses sorties sur le terrain en visitant la Grande Mosquée d’Alger ou en inaugurant la nouvelle ville de Sidi Abdellah, plaide l’un de ses soutiens. Ceux qui pensent qu’il est proche de la retraite se trompent. »
Ses partisans expliquent encore que le pays est bien dirigé malgré une crise financière aiguë qui fait craindre des lendemains incertains. Paradoxalement, cette crise qui frappe l’Algérie en raison de l’effondrement de ses revenus pétroliers pourrait servir d’argument pour un cinquième mandat. L’actuel exercice a été dicté par l’impératif d’assurer la stabilité du pays, dit-on. Le prochain le serait par la nécessité de gérer un contexte socio-économique délicat et potentiellement explosif.
Alliés fidèles, possibles successeurs
« Préparer sa succession, c’est donner déjà l’impression qu’il est sur le départ, analyse un initié du sérail. Il n’est pas dans cette disposition d’esprit là. » Le modèle de la présidence à vie écarte l’idée d’une succession choisie et préparée, observe un ministre qui a longtemps côtoyé le raïs. À l’instar de tous ses prédécesseurs, Bouteflika n’a pas préparé de dauphin. Mais, contrairement à eux, lui a eu tout le loisir de le faire. Il ne l’a pas fait. Y a-t-il songé ?
« Je n’ai pas de favori », avait-il glissé à l’une de ses connaissances à l’hiver 2014. Mais Abdelaziz Bouteflika n’est pas éternel. S’il venait à disparaître avant ou après la fin de son quatrième mandat, qui pourrait briguer le fauteuil présidentiel ? Les prétendants ne manquent pas. Dans un pays dont la colonne vertébrale demeure l’institution militaire, les regards se portent vers Ahmed Gaïd Salah, 76 ans, chef d’état-major de l’armée et vice-ministre de la Défense.
Nourrit-il une ambition présidentielle ? Bouteflika ne l’exclut pas. À l’un de ses proches, qui venait de rendre visite à Gaïd Salah au printemps 2014, le président murmura avec malice : « Vous avez trouvé un homme en campagne, n’est-ce pas ? » Certains confient avoir entendu Gaïd dire : « Si ce n’est pas le président, ça sera ses frères. Ou alors moi… »
Mais la fidélité de ce général à l’égard du chef de l’État ne peut pas être prise en défaut. Bouteflika vivant, Gaïd Salah ne prendra aucune initiative pouvant laisser penser qu’il vise la place du chef. D’ailleurs, ces derniers temps, il ne rate pas une occasion pour exprimer sa loyauté et celle de l’armée envers le président.
S’il demeure fidèle au chef de l’État, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, 68 ans, n’en est pas moins présenté comme un autre potentiel successeur. À l’automne 2013, à l’époque où le doute planait encore sur l’avenir politique de Bouteflika, Sellal s’y voyait déjà. Ses atouts ? Sa proximité avec le cercle présidentiel, les réseaux d’influence qu’il a tissés au cours des quatre dernières années à la tête de l’exécutif, ou encore son expérience au sommet de l’État.
Ses handicaps ? L’usure du pouvoir, ses difficultés à trouver les bonnes solutions à la crise, de multiples couacs qui sapent la cohésion de son équipe depuis plusieurs mois. Tout cela mine sa crédibilité au point que des rumeurs récurrentes le donnent comme partant après les législatives du printemps 2017. Voire avant. Son rival, Ahmed Ouyahia, chef de cabinet de la présidence et secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), fait également partie de la galerie des prétendants.
Il l’était déjà à l’automne 1998, au moment où le président Liamine Zéroual, dont il était le chef de gouvernement entre 1995 et 1998, avait annoncé sa démission anticipée. Depuis, le nom d’Ouyahia revient à chaque fois que le débat sur la succession de Bouteflika agite le Landerneau algérois. Ahmed Ouyahia, né en Kabylie deux ans avant le début de la guerre d’indépendance, successeur ? « Ce serait bien, un président kabyle, aurait dit de lui un jour Bouteflika. Mais il est très impopulaire. » Son impopularité, qu’il assume d’ailleurs avec une certaine fierté, n’est pas son seul handicap.
Les dirigeants et les militants du FLN, autre matrice du pouvoir, ne sont pas vraiment enclins à accepter que la présidence revienne à une personnalité qui ne soit pas issue des rangs du vieux parti. Cela ne s’est jamais produit depuis que l’Algérie est indépendante. « Bouteflika joue avec leurs nerfs en démultipliant les potentiels successeurs, se gausse un ex-ministre. À chacun il laisse entendre qu’il a des chances de prendre un jour sa place. Pour finir, il reste seul maître de toutes les cartes. Sauf de celle du temps. »
Saïd, l’autre Bouteflika
«Il s’est préparé, a fondé un parti politique, a été adoubé. Et va lui succéder… » Depuis presque huit ans, le destin de Saïd Bouteflika, 59 ans en janvier, fait l’objet de toutes les supputations. Et pour cause : son rôle clé au sein du cercle présidentiel alimente tous les fantasmes. Conseiller spécial à la présidence, proche du milieu des affaires, Saïd jouit de la confiance absolue de son frère aîné. À la faveur de la maladie de ce dernier et de son effacement du devant de la scène, cet universitaire aussi muet qu’une tombe est devenu l’interface entre le chef de l’État et les grandes institutions.
Certains le considèrent comme une sorte de président bis. De lui on dit qu’il nomme et démet les ministres, préfets et ambassadeurs. On lui prête aussi une fortune considérable. Pourtant, plusieurs membres du gouvernement assurent qu’il n’en est rien. « Je n’ai jamais reçu un coup de fil de Saïd Bouteflika », jure l’un d’eux, qui a occupé un poste régalien. Un autre minimise cette prétendue grande influence.
« Bouteflika a une trop haute idée de la fonction présidentielle pour permettre à son frère d’empiéter sur ses pouvoirs. Saïd Bouteflika est un épouvantail que certains agitent pour décrédibiliser le chef de l’État. »
Des ambitions présidentielles ? Les amis de l’intéressé, qui refuse d’accorder le moindre entretien aux journalistes, en sourient. Son frère aîné en sourit moins. À l’été 2015, quand de nouvelles rumeurs prêtent à Saïd l’intention inavouée de lui succéder, le président convoque son chef de cabinet, Ahmed Ouyahia, pour le sommer de les démentir. Le 7 juillet, Ouyahia met les points sur les i : « Je ne pense pas que le peuple algérien soit un peuple royaliste, ni que le moudjahid Bouteflika ait des visions monarchistes. Ceux qui connaissent Saïd Bouteflika savent qu’il n’est candidat à rien. »
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