Pendant huit ans, Pete Souza, photographe officiel de la Maison-Blanche, a suivi, dans l’ombre, ce Président qui attire la lumière. Ses deux millions de clichés ont contribué à forger la légende. Voyages en Afrique, raid contre Ben Laden, images plus intimes… Notre sélection.
Obama montre aux enfants de Samantha Power, l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, à quelle hauteur lancer un ballon de basket pour toucher le plafond de la Maison-Blanche. Le fameux « plafond de verre » n’est, lui, toujours pas brisé, comme l’a montré la défaite de Hillary Clinton à la présidentielle. L’équipe Trump ne compte que deux femmes : Nikki Haley, gouverneure de Caroline du Sud, qui devrait remplacer Power, et Betsy DeVos, à l’Éducation.
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Signature du président, au bas de sa loi, l’Obamacare, qui a apporté une couverture santé à plusieurs millions d’Américains. Elle ne survivra pas à son départ. Soutenu par un Congrès à majorité républicaine, Donald Trump a promis de l’abroger.
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Séance dédicace, à La Nouvelle-Orléans, en 2012. Une chose que Trump ne pourra jamais enlever au premier président noir de l’histoire des États-Unis : l’immense admiration que lui vouent la plupart des Africains-Américains.
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Le 1er mai 2011, entouré notamment de Hillary Clinton, sa secrétaire d’État, et de Joe Biden, le vice-président, Obama assiste en direct à l’intervention du commando contre Oussama Ben Laden, au Pakistan. Quelques heures plus tard, le visage fermé, il annonce à la télévision la mort de l’ennemi public numéro unde l’Amérique.
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Auprès des militaires de la base navale de Pensacola, en Floride, le 15 juin 2010. Obama dira à plusieurs reprises que l’aspect le plus éprouvant de sa présidence aura été d’envoyer des soldats américains au combat, sachant que certains n’en reviendraient pas.
À la Maison-Blanche, le 1er septembre 2010, avec Benyamin Netanyahou, Hosni Moubarak et Mahmoud Abbas. Passivité dans le dossier syrien, processus de paix israélo-palestinien au point mort, instabilité en Irak…Pas facile de remettre les pendules à l’heure au Moyen-Orient.
À l’université du Caire, le 4 juin 2009, il promet « un nouveau départ avec les musulmans ». L’élection de Trump, qui a menacé d’interdire à ces derniers l’accès au territoire américain, est un désaveu cinglant de cette volonté d’ouverture.
Avec Malia, sa fille aînée, dans le Bureau ovale, le 23 février 2015. Celle-ci, aujourd’hui âgée de 18 ans, est en année sabbatique avant son entrée à Harvard.
Lors de l’enregistrement du show de David Letterman, au théâtre Ed Sullivan, à New York, le 18 septembre 2012. Chaque année, au dîner de gala avec les correspondants de presse de la Maison-Blanche, le président maniait avec finesse humour et autodérision. Là encore, le contraste avec Trump promet d’être total.
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