Transformer le climat des affaires
C’est indéniable, les États africains, notamment subsahariens, ont réalisé des progrès en matière d’amélioration du climat des affaires.
Croissance : qu’avons nous fait de nos quinze glorieuses
L’effondrement des matières premières a douché l’enthousiasme qui faisait du continent la terre de toutes les opportunités. Face au pessimisme ambiant, Jeune Afrique dresse le bilan de quinze ans d’essor économique, identifiant les difficultés sans oublier les avancées.
Le dernier rapport « Doing Business » de la Banque mondiale le confirme. Selon l’institution, les pays d’Afrique subsaharienne détiennent, entre les éditions 2005 et 2017 de cette enquête, le deuxième meilleur taux de progression vers les meilleurs standards mondiaux, derrière une grande zone Europe et Asie centrale mais devant le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Asie du Sud-Est, l’Amérique latine ou encore les pays de l’OCDE. Parmi les bons élèves africains figurent Maurice, le Rwanda, le Botswana, l’Afrique du Sud, le Tunisie ou encore le Maroc.
Mais des défis persistent. Dans certains pays, il reste toujours difficile de créer une entreprise, d’embaucher, de payer des impôts ou encore d’accéder aux marchés locaux de crédit, où les taux d’intérêt demeurent très élevés. Parmi les mauvais élèves, la Côte d’Ivoire, par exemple, qui souhaitait passer dans le top 50 alors qu’elle n’était classée que 142e, conserve son rang.
Idem pour les pays d’Afrique centrale, qui continuent d’occuper les dernières places, à l’instar du Gabon qui avait perdu six places l’an dernier et qui reste en 162e position, ou du Congo qui avait déjà reculé de deux places et doit en concéder encore une cette année.
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