Cinéma : « 3000 nuits », plongée dans une prison de femmes en Israël

Le mélodrame engagé de Mai Masri s’empare de la question palestinienne à travers l’histoire de Layal, une institutrice emprisonnée à tort.

Maisa Abd Elhadi interprète le rôle principal, celui de Layal, une jeune femme emprisonnée en Israël. © JHR Films

Maisa Abd Elhadi interprète le rôle principal, celui de Layal, une jeune femme emprisonnée en Israël. © JHR Films

Renaud de Rochebrune

Publié le 13 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

Années 1980. Alors que la révolte gronde dans les territoires palestiniens, Layal, jeune institutrice, est arrêtée par erreur par les autorités d’occupation après un attentat. Condamnée à huit ans – trois mille nuits – de prison, elle se retrouve enfermée avec des prisonnières israéliennes de droit commun qui l’humilient et la maltraitent quand ce ne sont pas les gardiennes qui s’en chargent.

Une situation qui devient dramatique puisque Layal se rend compte qu’elle est enceinte et entend garder son enfant avec elle derrière les barreaux…

la suite après cette publicité

Inspiré d’une histoire vraie, ce film a du mal à convaincre tant il cultive une approche manichéenne des événements. Un film de combat, dont l’aspect documentaire est à l’occasion intéressant et parfois émouvant, mais qui, à vouloir trop dénoncer, ne sert peut-être pas la cause qu’il défend.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image