Affaire Soeximex-Bictogo : droit de réponse d’Adama Bictogo

Suite à la publication d’un article intitulé « Affaire Bictogo-Soeximex. La guerre du cacao », M. Adama Bictogo, patron de la société Côte d’Ivoire Fruits, nous a adressé le droit de réponse suivant.

Publié le 16 janvier 2017 Lecture : 2 minutes.

« Les informations contenues dans cet article étant de nature à induire vos lecteurs en erreur et à nuire à ma réputation, elles justifient les rectifications et précisions suivantes :

– je suis effectivement en litige commercial avec la société Soeximex, avec laquelle ma société, Côte d’Ivoire Fruits, a été en relations d’affaires de 2004 à 2007 pour des exportations de fèves de cacao ;

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– ce litige, qui n’a jamais fait l’objet d’aucun “protocole d’accord transactionnel signé”, a effectivement donné lieu à un jugement du tribunal de commerce de Nanterre en date du 12 avril 2016 qui, loin de reconnaître la créance invoquée, a au contraire débouté la société Soeximex de toutes ses demandes, étant par ailleurs précisé que la somme évoquée dans votre article ne m’a jamais été réclamée dans aucune instance judiciaire ;

– la société Soeximex a formé un premier appel le 17 mai 2016, déclaré nul par la cour d’appel de Versailles, puis un second, le 5 septembre 2016, dont la recevabilité ainsi que le fond sont contestables et contestés devant la cour ;

– sans doute consciente des faiblesses de son dossier, la société Soeximex a cherché en décembre 2016, en pleine période électorale, à trouver un accord avec moi sous la menace d’une plainte pénale ;

– confiant dans l’issue de la procédure judiciaire en cours comme dans l’issue du processus électoral qui m’a reconduit dans mes fonctions de député, j’ai refusé de céder à ces manœuvres, ce qui me vaut ce “procès médiatique” sur la base de cette plainte qui aurait été déposée en décembre 2016 ;

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– à ma connaissance, aucune procédure pénale n’a été ouverte à mon encontre en France ni ailleurs. En tout état de cause, n’ayant rien à me reprocher, je me tiens en cas de besoin à la disposition de toute autorité judiciaire ;

– enfin, pour votre parfaite information, sachez que j’entretiens toujours des relations commerciales avec la Bank Of Africa, qui m’accompagne sur d’importants projets, notamment au Sénégal. »

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Réponse de la rédaction

En effet, aucun protocole d’accord transactionnel n’a été signé entre les parties, même si des discussions en vue d’un règlement du conflit ont bien eu lieu en 2014. En revanche, les avocats de Soeximex nous ont confirmé avoir déposé à la mi-décembre 2016 une plainte devant le TGI de Nanterre, qui n’a pas encore donné lieu à une instruction judiciaire.

La Matinale.

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