Cinéma : « Tempête de sable », ou quand le féminisme s’invite dans la culture bédouine

Dans ce premier film d’Élite Zexer, le sujet de la condition des femmes au Moyen-Orient est exploité avec finesse, incarné par une jeune bédouine dont la seule faute est d’être tombée amoureuse.

Elite Zexer, réalisatrice du film « Tempête de sable », reçoit le prix du Grand Jury du Sundance Film Festival, le 30 janvier 2016. © Chris Pizzello/AP/SIPA

Elite Zexer, réalisatrice du film « Tempête de sable », reçoit le prix du Grand Jury du Sundance Film Festival, le 30 janvier 2016. © Chris Pizzello/AP/SIPA

Renaud de Rochebrune

Publié le 24 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

Layla, étudiante, est amoureuse d’un jeune homme qui fréquente la même université qu’elle en Israël. Elle vit avec sa famille dans un village bédouin à la frontière avec la Jordanie, où il n’est guère envisageable de transiger avec les coutumes ancestrales. Son père, Suleiman, qui vient de prendre une deuxième épouse, ne saurait envisager que sa fille se marie hors de la tribu et sans qu’il ait lui-même choisi le conjoint.

Tous les ingrédients d’une histoire dramatique sont donc réunis. Ainsi que ceux d’un récit au parfum féministe dénonçant la difficile condition des femmes. La maîtrise de la réalisation, remarquable pour un premier long-métrage, et le jeu convaincant des acteurs permettent au film, maintes fois primé, de dépasser les limites d’un scénario plutôt convenu.

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