Les instituts français du continent devront mutualiser leurs budgets

Sous la houlette de Bruno Foucher, ex-ambassadeur au Tchad et ancien sous-directeur Afrique occidentale au Quai d’Orsay, l’Institut français, dont le budget (40 millions d’euros) a fondu de plus d’un cinquième en cinq ans, redéfinit ses objectifs pour les trois années à venir.

L’institut français de Rabat, au Maroc. © Nawalbennani/CC/wikimedia Commons

L’institut français de Rabat, au Maroc. © Nawalbennani/CC/wikimedia Commons

Publié le 15 février 2017 Lecture : 1 minute.

Et, pour la première fois, se recentre sur une « zone d’intervention prioritaire » incluant 39 pays, dont nombre d’États du continent (Afrique du Sud, Algérie, Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Égypte, Madagascar, Mali, Maroc, Nigeria, RD Congo, Sénégal, Tunisie). Dans les autres (Congo, Gabon, Ghana, Mauritanie…), les antennes africaines de l’Institut devront mutualiser leurs moyens.

« Si l’on prend en compte nos coûts incompressibles, nous ne perdons pas 25 %, mais en réalité 35 % de notre budget d’intervention », explique Foucher, qui se veut toutefois rassurant sur le maintien de grands événements tels que les Rencontres de Bamako, en novembre.

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« Elles auront lieu », confirme-t-il après s’être rendu spécialement au Mali pour s’assurer du soutien des autorités. Le nom du commissaire d’exposition devrait être connu d’ici peu.

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