RDC : la justice française continue d’enquêter sur la détention de Frédéric Boyenga

Libérés le 3 février, après plus d’un mois et demi d’incarcération, Frédéric Boyenga et Pablo Diumbu Ndjeka vont maintenant être entendus par la justice française.

Frédéric Boyenga Bofala, président de l’Unir – MN, parti d’opposition en RDC. © Capture d’écran/boyengabofala.com

Frédéric Boyenga Bofala, président de l’Unir – MN, parti d’opposition en RDC. © Capture d’écran/boyengabofala.com

Publié le 20 février 2017 Lecture : 1 minute.

Frédéric Boyenga Bofala, président du parti Unir-MN, et son collaborateur, Pablo Diumbu Ndjeka, patron d’une société de sécurité privée, ont été libérés ce 3 février à Kinshasa, après plus d’un mois et demi de détention. Mais la justice française n’a pas pour autant cessé de s’intéresser aux raisons de leur détention. À la suite d’une plainte déposée par les avocats Caroline Wassermann et Stéphane Diboundje, le parquet d’Amiens, d’où les deux hommes sont originaires, a commencé ses investigations. Il a interrogé le frère de Pablo Diumbu Ndjeka et devrait entendre rapidement les deux intéressés.

Selon nos informations, ceux-ci ont été interpellés le 17 décembre 2016 par la garde républicaine congolaise alors qu’ils séjournaient à Kinshasa à l’invitation d’Évariste Boshab, le ministre de l’Intérieur. D’abord incarcérés dans des cellules séparées au camp militaire Tshatshi, ils ont été placés le 20 décembre en résidence surveillée et ont subi plusieurs interrogatoires, sans que des sévices soient constatés.

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Libérés officiellement grâce à l’Agence nationale de renseignement (ANR), qui aurait localisé leurs téléphones portables, ils se sont ensuite entretenus avec un responsable de l’ambassade de France, qui leur a conseillé de rester discrets à leur retour en France, qu’ils ont regagnée dès le lendemain.

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