France-Mali : l’ex-patron du GIGN Frédéric Gallois prend ses distances avec le Corse Michel Tomi

Frédéric Gallois, ancien du GIGN et cofondateur de la société de sécurité privée Gallice, veut prendre ses distances avec l’homme d’affaires corse Michel Tomi, avec qui il a été mis en examen en France en juin 2014.

Deux syndicats de magistrats ivoirien ont dénoncé dans un communiqué des « immixtions » du pouvoir exécutif dans l’exercice de leurs fonctions. © Jean-Francois Badias/AP/SIPA

Deux syndicats de magistrats ivoirien ont dénoncé dans un communiqué des « immixtions » du pouvoir exécutif dans l’exercice de leurs fonctions. © Jean-Francois Badias/AP/SIPA

Publié le 10 mars 2017 Lecture : 1 minute.

Au centre de l’enquête : le rôle qu’aurait joué ce dernier dans l’obtention de plusieurs contrats avec différents pays africains. Lesdits contrats, dont les bénéficiaires sont des sociétés dirigées par des amis ou des proches, auraient donné lieu à des contreparties en France.

Garde rapprochée d’IBK

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Tomi avait présenté Gallois à Ibrahim Boubacar Keïta peu après son investiture, allant jusqu’à avancer les frais de formation de la garde rapprochée du président malien. Depuis juin 2014, le patron de Gallice est sans nouvelles du juge d’instruction parisien Serge Tournaire.

Il entend donc, avec Valéry Le Douguet, son avocat, demander que son dossier soit disjoint de celui, plus large, qui concerne le Corse. D’autant que les recours introduits par la défense de Tomi ont été rejetés par la cour d’appel de Paris en décembre 2016.

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