Tourisme : la Suisse cinq étoiles est confortablement installée en Afrique
Les hôtels de luxe Kempinski se sont imposés depuis une quinzaine d’années sur le continent, au nord comme au sud.
Suisse : cap sur l’Afrique
Depuis que les banques suisses ont dû mettre un terme à certaines pratiques qui avaient assuré leur fortune, les entreprises helvétiques s’intéressent plus activement à de nouveaux marchés prometteurs. Notamment sur le continent.
D’accord, c’est bien du côté de Berlin, en Allemagne, que la chaîne hôtelière Kempinski a vu le jour en 1897. Mais, en 1986, la prestigieuse marque a choisi d’établir son siège sur les bords du lac Léman, à Genève, là où trône justement le Grand Kempinski, navire amiral des 75 établissements que compte aujourd’hui le groupe à travers le monde.
Voyages d’affaires
La compagnie a exporté son savoir-faire cinq étoiles en Afrique au début des années 2000, avec un premier hôtel à Marrakech. Celui-ci est désormais géré par Mövenpick, mais Kempinski a essaimé ailleurs sur le continent, en fonction des partenariats qu’elle a pu tisser avec d’autres investisseurs, à Djibouti, en RD Congo, en Égypte, au Kenya et aux Seychelles, sans oublier le dernier-né, ouvert à Accra en 2016. En attendant de futurs établissements au Nigeria, au Congo ou encore au Maroc.
« Nous nous concentrons sur les pays avec un fort potentiel sur le créneau du voyage d’affaires, qui représente plus des deux tiers de notre activité », précise Mike Haemmerli, le vice-président de la chaîne chargé du développement.
Sans jamais transiger sur l’impératif de qualité, véritable signature de la marque, que le changement de majorité survenu le 16 février ne saurait remettre en cause. Le roi de Bahreïn a en effet succédé à son homologue thaïlandais, et détient désormais 70 % du capital de la chaîne.
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