Technologie : Touchless Biometric Systems veut laisser son empreinte en Afrique

Créé en 2003 pour la recherche et lancé en 2010 pour la vente de ses technologies, Touchless Biometric Systems (TBS) a vite trouvé sa clientèle. D’abord en Suisse et en Europe, avant que cette société zurichoise ne regarde vers d’autres horizons ces dernières années, en direction du Moyen-Orient, puis de l’Asie et de l’Afrique.

Diane Gougeon, Les iris, Art souterrain 2014, Montréal. © art_inthecity/Flickr

Diane Gougeon, Les iris, Art souterrain 2014, Montréal. © art_inthecity/Flickr

OLIVIER-CASLIN_2024

Publié le 22 mars 2017 Lecture : 1 minute.

 © maAanic/Flickr
Issu du dossier

Suisse : cap sur l’Afrique

Depuis que les banques suisses ont dû mettre un terme à certaines pratiques qui avaient assuré leur fortune, les entreprises helvétiques s’intéressent plus activement à de nouveaux marchés prometteurs. Notamment sur le continent.

Sommaire

Pour réussir à s’implanter sur ces nouveaux marchés, TBS a pris le temps de développer les technologies biométriques qui font la différence, face à la concurrence du français Safran (ex-Morpho).

« Nous proposons aujourd’hui la gamme la plus étendue au monde de systèmes biométriques », assure Alex Zarrabi, le directeur général de cette entreprise appartenant à de grands investisseurs suisses. Ces derniers semblent avoir trouvé le filon, vu la vitesse à laquelle TBS engrange les contrats avec les ministères d’Oman et d’Arabie saoudite, les aéroports d’Abou Dhabi ou d’Asie du Sud-Est.

la suite après cette publicité

Cap sur l’Afrique

En Afrique, la percée est encore timide, même si BMW lui fait confiance pour le contrôle de l’accès à ses sites en Afrique du Sud et en Algérie. TBS est également présent au Nigeria, via un partenaire sud-africain, et regarde avec insistance les pays du Maghreb et Madagascar.

« L’Afrique a besoin de solutions pour lire les empreintes même à travers la poussière, par exemple dans l’industrie minière, et nous disposons de ces systèmes », explique Alex Zarrabi, qui s’intéresse également à la sécurisation des processus électoraux. « Nous devons mieux faire connaître nos technologies pour développer la demande africaine », estime-t-il.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image