Énergie : le géant de l’électricité ABB projette ses ambitions sur le continent

Pour Tobias Becker, le vice-président chargé du programme Afrique d’ABB, « le continent est aujourd’hui incontournable ».

Ulrich Spiesshofer, PDG d’ABB, à Zurich, en Suisse, le 8 février 2017. © Walter Bieri/AP/SIPA

Ulrich Spiesshofer, PDG d’ABB, à Zurich, en Suisse, le 8 février 2017. © Walter Bieri/AP/SIPA

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Publié le 22 mars 2017 Lecture : 1 minute.

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Suisse : cap sur l’Afrique

Depuis que les banques suisses ont dû mettre un terme à certaines pratiques qui avaient assuré leur fortune, les entreprises helvétiques s’intéressent plus activement à de nouveaux marchés prometteurs. Notamment sur le continent.

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Cela ne se reflète pas encore sur le chiffre d’affaires – le géant helvético-suédois de l’énergie ne réalise encore que 4,5 % du sien en Afrique, soit 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros), en 2016 – « mais en matière de dynamisme et de potentialité », précise le responsable, évoquant « de nombreux projets miniers et industriels ».

Après quatre-vingt-dix ans de présence en Afrique, « le continent n’a jamais été aussi important pour ABB », assure-t-il. Implanté dans 23 pays et employant plus de 5 000 personnes sur place, le groupe d’ingénierie, spécialisé dans la distribution d’électricité, veut aujourd’hui aider l’Afrique à développer ses propres solutions en matière énergétique, « comme elle a su le faire dans le passé pour les télécommunications », explique Tobias Becker.

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Miser sur les énergies renouvelables

Avec en ligne de mire la promotion des énergies renouvelables pour assurer le développement économique du continent. Et l’Afrique peut compter pour cela sur le savoir-faire d’ABB, l’un des principaux fournisseurs de turbines d’éoliennes du monde – déjà très présent dans les champs éoliens du Maroc. Le groupe suit également avec un grand intérêt le développement des puits gaziers du Mozambique et la création de véritables filières dans les engrais ou les polymères qui pourrait en découler dès l’horizon 2020.

« Dans dix ans nous verrons où en sera le continent et si notre stratégie d’accompagnement aura été la bonne », estime Tobias Becker, qui ne doute pas que son entreprise « sera encore en Afrique dans cent ans ».

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