Cinéma : « Paris la blanche », ou la recherche d’un mari parti en exil

Rikia, 70 ans, quitte pour la première fois son village d’Algérie pour se rendre en France. Son but : retrouver son mari, parti travailler à Paris quarante-huit ans plus tôt alors qu’elle était enceinte et qui n’est jamais revenu.

L’affiche du film « Paris la Blanche ».

L’affiche du film « Paris la Blanche ».

Renaud de Rochebrune

Publié le 29 mars 2017 Lecture : 0 minute.

Nour, qu’elle aime encore, est manifestement toujours vivant puisqu’il continue à envoyer chaque mois de l’argent. Ce voyage à la recherche d’un retraité qui a manifestement décidé de disparaître permet de suivre les pérégrinations d’une femme touchante et courageuse.

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Tout est réuni pour un mélo larmoyant sur le drame de l’émigration qui détruit les liens avec les proches, mais, grâce à l’interprétation très juste des acteurs, ce premier film pudique réussit à émouvoir sans verser outre mesure dans le pathos.

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