Libye : l’État islamique rassemble ses troupes dans le sud-ouest du pays

Chassés de Syrte au début de décembre 2016 et sérieusement affaiblis après le bombardement, en janvier, de leur principal camp d’entraînement situé au sud de cette ville (bombardement effectué par des B-52 américains basés à Sigonella, en Sicile), les jihadistes de l’État islamique en Libye n’ont pas pour autant été « éradiqués ».

Un combattant des forces libyennes pendant la bataille de Syrte, en septembre 2016. © Manu Brabo/AP/SIPA

Un combattant des forces libyennes pendant la bataille de Syrte, en septembre 2016. © Manu Brabo/AP/SIPA

Publié le 29 mars 2017 Lecture : 1 minute.

Si l’on en croit le général Thomas Waldhauser, patron de l’Africa Command, qui s’exprimait à la mi-mars devant une commission spécialisée du Sénat de Washington, les survivants de la bataille de Syrte ont fait mouvement vers le sud-ouest de la Libye pour s’y mettre à l’abri.

Ils ne seraient plus que quelques centaines (contre environ 5 000 en 2016, selon la CIA), mais ces combattants islamistes n’en constituent pas moins un réel danger, en particulier pour le Niger et pour le Tchad.

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Une base pour drones à Agadez

Les Américains, qui ont dirigé un vaste exercice de contre-terrorisme regroupant 2 000 hommes non loin de N’Djamena au cours de la semaine du 13 mars, accélèrent la construction d’une base pour drones armés Reaper à Agadez.

Coût de l’ouvrage, que l’administration Trump a décidé de maintenir et qui devrait être achevé au début de 2018 : 50 millions de dollars.

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