Burkina Faso : l’homme d’affaires Salif Ouédraogo bientôt autorisé à rentrer au pays
Après neuf ans d’exil au Bénin, l’homme d’affaires Salif Ouédraogo a obtenu l’aval des autorités burkinabè pour rentrer en avril dans son pays.
![Le Burkinabè Salif Ouédraogo, président fondateur du Groupe Kossouka, le 12 novembre 2008 à Paris. © Vincent FOURNIER/Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/03/28/rs2990_ja11061618360196-lpr.jpg)
Le Burkinabè Salif Ouédraogo, président fondateur du Groupe Kossouka, le 12 novembre 2008 à Paris. © Vincent FOURNIER/Jeune Afrique
Le 11 janvier, en effet, la cour d’appel de Ouagadougou, statuant en dernier ressort, a annulé les poursuites pour « complicité de tentative d’assassinat » dont il faisait l’objet. Celles-ci avaient été engagées par un cadre de la British American Tobacco (BAT), une multinationale qui lui disputait le marché local de distribution de tabac.
Le businessman, qui avait repris en 2006 la minoterie des Grands moulins du Burkina, envisage d’investir de nouveau dans son pays, notamment dans les engrais.
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