Littérature : « Lézardes », ou la perte de l’innocence

Beata Umubyeyi Mairesse nous l’avait confié en 2015 : son premier livre, « Ejo », ne pouvait pas traiter d’autre chose que du génocide.

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ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 6 avril 2017 Lecture : 0 minute.

Son subtil recueil de nouvelles révélait les traces laissées par cette tragédie. Lézardes, son nouvel opus, traite de la découverte, par les enfants, « de ce qui fait mal dans la vraie vie », de ces moments où les remparts protecteurs érigés par les parents se fissurent.

Un beau projet, que ce recueil de textes inégaux a du mal à tenir. On y trouve des contes typiques du Rwanda, des moments de jeunesse dans le Rwanda des années 1980 ainsi que des histoires contemporaines, voire futuristes, parfois plombées par des dialogues peu vraisemblables.

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Mais, de temps à autre, des fantômes de ce passé qui ne passe pas ressurgissent, sublimes comme dans Ejo.

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