Unesco : pourquoi la candidature de la Française Audrey Azoulay irrite les pays arabes

La candidature surprise d’Audrey Azoulay, la ministre française de la Culture, au poste de directeur général de l’Unesco passe mal auprès des chancelleries arabes.

La 38e conférence générale de l’Unesco, à Paris, le 3 novembre 2015. © Michel Euler/AP/SIPA

La 38e conférence générale de l’Unesco, à Paris, le 3 novembre 2015. © Michel Euler/AP/SIPA

Publié le 12 avril 2017 Lecture : 1 minute.

En vertu d’un accord tacite, un ressortissant d’un pays arabe était censé succéder à la Bulgare Irina Bokova. Les neuf postulants, dont quatre sont originaires d’un pays arabe (Égypte, Irak, Liban, Qatar), seront auditionnés le 24 avril à Paris.

L’Égypte, qui soutient son ambassadrice, Mouchira Khattab, n’a pas caché son irritation et l’a fait savoir officieusement à André Parant, l’ambassadeur de France au Caire.

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C’est le Qatari Hamad Al-Kuwari qui dispose de l’appui du bloc arabe. Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine depuis 2008, ce francophone de 69 ans a été ambassadeur de son pays à Paris dans les années 1980 et représentant à l’Unesco. Il a été adoubé lors d’une réunion de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (Alesco), à Tunis, en 2016, par 18 voix sur 22, scrutin lors duquel l’Algérie est le seul pays à s’être abstenu.

En revanche, le Maroc, dont Audrey Azoulay est originaire, a promis sa voix au Qatar, comme la Tunisie et la Mauritanie.

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