L’immigration en provenance d’Afrique ne représentait en 2015 que 4,8% des 43,6 millions de personnes nées à l’étranger vivant aux États-Unis. Mais elle a plus que doublé depuis 2000. Selon les services fédéraux concernés, 2,1 millions d’Africains résident aujourd’hui, légalement ou non, dans ce pays.
Au début des années 1980, l’adoption du Refugee Act a beaucoup facilité l’arrivée de populations vivant dans des zones de conflit. Depuis, Éthiopiens et Somaliens ont été rejoints par des natifs de la RDC, du Soudan et de l’Érythrée.
Mais les migrants africains bénéficient aussi du Diversity Visa Program, adopté initialement en 1990 pour encourager l’immigration européenne. Les pays qui en bénéficient au premier chef sont le Nigeria, l’Éthiopie, l’Égypte, le Ghana et le Kenya. À eux cinq, ils représentent environ la moitié des arrivées.
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Une répartition inégale
Dans le top ten de l’immigration africaine figurent aussi deux pays francophones : le Maroc (8e) et le Cameroun (10e). La répartition de ces migrants sur le territoire est assez inégale. Il existe d’importantes communautés africaines (plus de 100 000 personnes) dans les États du Texas (Sud), de la Californie (Ouest), de New York, du New Jersey et du Massachusetts (Nord-Est), mais également dans le Minnesota et le Dakota du Sud (Nord), où Somaliens et Éthiopiens représentent respectivement 21 % et 15 % de l’ensemble des immigrés.
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