Rail : le Maroc à grande vitesse

Le Maroc, qui dispose déjà de l’un des principaux réseaux ferrés du continent, va encore creuser l’écart en 2018, avec l’inauguration de sa première ligne grande vitesse (LGV) sur 200 des 350 km reliant Tanger à Casablanca.

En 2018, le trajet Tanger-Casablanca ne prendra plus que 2h10. © Baudeau/Eiffage

En 2018, le trajet Tanger-Casablanca ne prendra plus que 2h10. © Baudeau/Eiffage

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Publié le 18 mai 2017 Lecture : 1 minute.

Passagers sortant d’une rame de train Gautrain à Midrand, en Afrique du Sud. © Marc Shoul pour ja
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Rail : en voiture !

Les projets ferroviaires africains, bien qu’encore largement destinés au fret, s’intéressent de plus en plus au transport de passagers – même si le TGV marocain restera un cas isolé quelque temps encore.

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Grâce à un investissement de 1,8 milliard d’euros, le Maroc s’est équipé d’un train et d’une voie flambant neufs. « Une première mondiale, puisque normalement le matériel roulant doit s’adapter à un réseau existant », explique Pascale Grasset, responsable du développement chez Alstom. C’est en France que les douze rames ont été construites – leur livraison s’est achevée en juillet 2016 –, tandis que la filiale marocaine du groupe, installée à Fès, s’est occupée du câblage, comme le prévoyait la convention industrielle signée en 2010 entre les deux partis. Une fois les derniers essais à grande vitesse réalisés et la tarification adéquate définie par l’Office national des chemins de fer (ONCF), le TGV marocain, dans sa robe rouge et vert, pourra s’élancer. Pour le plus grand plaisir des 6 millions de passagers attendus chaque année à son bord.

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