Côte d’Ivoire : Kaboré dit non à Gbagbo…
C’est un (petit) point d’histoire qui méritait d’être éclairci, et que le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, tient à voir figurer dans JA.
![L’ancien président ivoirien lors de son procès à la CPI, le 28 janvier 2016. © ICC-CPI](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/05/12/11795hr_-e1494836481805.jpg)
L’ancien président ivoirien lors de son procès à la CPI, le 28 janvier 2016. © ICC-CPI
Contrairement à ce que nous avions laissé entendre dans ces colonnes, il ne s’est pas associé à la démarche conjointe de ses pairs socialistes de la région, en marge du sommet Afrique-France de Bamako, en janvier, visant à obtenir du président français, François Hollande, qu’il appuie la demande de libération conditionnelle de Laurent Gbagbo, lequel comparaît à La Haye devant la Cour pénale internationale.
Il en a simplement été informé, lors du sommet, par son homologue guinéen Alpha Condé. « Vu la façon dont les Burkinabè de Côte d’Ivoire ont été traités par le régime Gbagbo, vous n’imaginez pas le président Kaboré demander sa libération ! » explique l’un de ses proches. Sans compter que cette démarche (mort-née, comme on le sait), n’aurait évidemment pas été appréciée à Abidjan…
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