Maroc : les grandes familles hors du jeu minotier

Depuis dix ans, au Maroc, les moulins se vendent comme des petits pains.

Champ de blé illustration) © cc luctheo pixabay

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Publié le 30 mai 2017 Lecture : 1 minute.

En 2009, la famille Bennani a cédé au holding Anouar Invest les moulins Fandy, dont la marque du même nom est l’une des plus en vue. D’autres cessions ont suivi, comme celle de Forafric et de sa marque MayMouna, également bien implantée.

Acquisitions au Sud du Sahara

Ce fleuron national, propriété de l’homme d’affaires Houcine Benjelloun, est racheté en 2014 par l’investisseur Yariv Elbaz. Ce quarantenaire, né au Maroc mais qui a fait toute sa carrière en France et en Suisse, a défrayé la chronique en mettant la main, moins de deux ans plus tard, sur un autre poids lourd : les moulins Tria, dont la famille Jamaleddine se désengageait financièrement. Il serait désormais sur le point d’engloutir les moulins Dalia et cherche à faire des acquisitions au Sud du Sahara (Grands moulins de Dakar, Grands moulins d’Abdijan, de Jean-Claude Mimran)

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Éloignement des dynasties d’industriel

Des transactions qui marquent l’éloignement de dynasties d’industriels du secteur. Souvent, les conflits générationnels jouent un rôle clé dans ces cessions, notent des sources industrielles.

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