Guinée équatoriale : attirer les touristes amateurs de nature et d’étoiles
La capacité hôtelière de la Guinée équatoriale est actuellement d’environ 5 000 lits. Concentrée en milieu urbain avec une majorité d’établissements haut de gamme, elle est surtout adaptée aux voyageurs d’affaires et manque encore de lodges et de chambres d’hôtes pour séduire une clientèle plus diversifiée, toujours haut de gamme, certes, mais attirée par la nature et le contact avec la population.
Guinée équatoriale : sans pétrole, des idées ?
Depuis que les cours du brut ont décliné, la Guinée Équatoriale est contrainte de réduire drastiquement ses dépenses et, surtout, de transformer en profondeur son économie.
C’est dans la capitale et sa périphérie, sur l’île de Bioko, que le parc est pour le moment le plus étoffé. Dotée d’établissements cinq étoiles (Hilton Malabo, Sofitel Malabo President Palace, Sofitel Malabo Sipopo Le Golf) et trois ou quatre étoiles (Baya, 3 de Agosto, Anda China, Tropicana et Ibis), sans oublier quelques hôtels de moyen standing, Malabo dispose d’une offre d’hébergement diversifiée, mais presque exclusivement fréquentée par des voyageurs d’affaires.
En revanche, à Luba (deuxième ville de l’île, sur la baie de San Carlos, côte est) et surtout à Moca (Centre), elle est davantage tournée vers une clientèle de loisirs, locale ou régionale.
Cinq étoiles
Dans la région continentale, la ville nouvelle de Djibloho, située dans le centre du Río Muni et inaugurée en août 2015, remporte désormais la palme du luxe avec son Grand Hotel, un cinq-étoiles doté de 380 chambres et de 72 suites, d’une cinquantaine de villas, d’un centre de conférences, d’une piscine et d’un terrain de golf.
Sur le littoral, Bata, la capitale économique, n’est pas en reste, bien que son parc hôtelier soit plus modeste (Panafrica, Elik Melen, Media Luna, Ibis, etc.), de même que Mbini (à 50 km au sud de Bata) et, à l’est, Mongomo (près de la frontière gabonaise), qui dispose également d’un cinq-étoiles, ou encore Ebebiyín, près de la frontière camerounaise. Cogo, sur l’estuaire du Río Muni, ainsi que les îles de Corisco et d’Annobónke ont davantage misé sur un tourisme de villégiature, avec des resorts et des bungalows, pour attirer les aficionados de soleil et de plage.
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