Le jour où Paul Biya a renoncé à devenir prêtre

Destiné à la prêtrise par son catéchiste de père, Paul Biya fut accueilli en 1940 à la sacristie de la mission catholique de Nden (Sud), puis inscrit au préséminaire Saint-Tarcisius d’Edéa (Littoral) et au petit séminaire Saint-Joseph d’Akono (Centre).

Le jeune Biya en 1949 au pré-séminaire d’Edéa. 3eme debout en partant de la droite. © DR

Le jeune Biya en 1949 au pré-séminaire d’Edéa. 3eme debout en partant de la droite. © DR

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Publié le 21 juin 2017 Lecture : 1 minute.

Illustration Laurent Parienty pour JA © Illustration Laurent Parienty pour JA
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Les secrets de jeunesse des présidents africains

Avant de devenir des chefs d’État, les présidents africains ont vécu des expériences, parfois très surprenantes, qui ont pu avoir un effet déterminant sur la suite de leur parcours.

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Soudain, et alors que son destin semblait tout tracé, le futur président du Cameroun choisit de tout plaquer, pour une raison qui reste encore mystérieuse. Toujours est-il qu’il opte pour le lycée général Leclerc de Yaoundé et un baccalauréat philosophie-lettres plutôt que pour le grand séminaire et la soutane aux 33 boutons. Boursier, il quittera ensuite le Cameroun pour effectuer des études supérieures en France, mais restera proche des milieux religieux et, notamment, de Louis-Paul Aujoulat, influent missionnaire laïque installé au Cameroun, qui va le recommander à Ahmadou Ahidjo.

Tous les ans au Vatican

Devenu président, il a continué à vivre comme un prince de l’Église, peu mondain, austère et sobre dans un palais au silence de monastère. Il ne joue plus d’harmonium, mais reste féru de philosophie, de chant grégorien et de cantates de Bach et rend quasi annuellement une visite au pape. Il travaille dans une présidence où les femmes sont exclues des postes stratégiques et où le secret est une culture.

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