Maroc : le procès de Gdim Izik se poursuit dans le calme

Le procès dit de Gdim Izik a rouvert le 5 juin à Rabat, en l’absence des accusés, qui refusent d’y assister. Vingt-quatre personnes sont poursuivies pour leur participation aux affrontements de Laayoune, qui, en novembre 2010, avaient causé la mort de onze membres des forces de l’ordre marocaines.

Les forces de l’ordre marocaines démantèlent le camp de Gdeim Izik, près de Laâyoune, au Sahara occidental, le 8 novembre 2010. © AP/SIPA

Les forces de l’ordre marocaines démantèlent le camp de Gdeim Izik, près de Laâyoune, au Sahara occidental, le 8 novembre 2010. © AP/SIPA

Publié le 12 juin 2017 Lecture : 0 minute.

Le 6 juin, les plaidoiries ont commencé. Et, à Rabat, on se frotte les mains : les observateurs étrangers, y compris les plus critiques, reconnaissent en coulisse que le procès se déroule impeccablement.

« Contrairement aux débuts de la procédure, le calme a régné toute cette semaine, tant devant le tribunal qu’à l’extérieur », se félicite Brahim Rachidi, l’un des avocats de la partie civile. « Il est très peu probable que le procureur requière la peine capitale, et le Maroc va sortir grandi de ce procès », renchérit l’un de ses confrères.

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