Affaire Sericom : Libreville conteste la facture

Alors que le Franco-Italien Guido Santullo, patron du groupe de BTP Sericom, lui réclame près de 300 milliards de F CFA de factures impayées, l’État du Gabon refuse de s’acquitter de cette somme, dénonçant surfacturations, corruption de fonctionnaires et blanchiment d’argent à grande échelle.

Mr. Guido Santullo en Italie le 27 avril 2017. © M. d’Antonio pour JA

Mr. Guido Santullo en Italie le 27 avril 2017. © M. d’Antonio pour JA

Publié le 22 juin 2017 Lecture : 1 minute.

Selon des sources proches de l’enquête, sur une cinquantaine de vols effectués par deux avions privés de Guido Santullo, seule une vingtaine est répertoriée auprès des autorités aéroportuaires, ces dernières se disant incapables de retracer la réalité des autres.

Des actes de blanchiment auraient également eu cours, avec la complicité d’établissements de microfinance, à l’instar d’EDG, dont le patron, Jean-Claude Kenmeugni, a reconnu devant les enquêteurs avoir effectué sans justificatifs des virements à l’étranger pour un montant total de 1,05 milliard de F CFA. En contrepartie, la société Luggi, l’une des deux entités dirigées par Santullo, créditait en espèces son compte ouvert auprès d’EDG – compte dont le conseil d’administration ignorait l’existence.

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