Rwanda : TorQue, une application pour une distribution bien ordonnée

Un jeune rwandais a créé une application qui permet aux entreprises de suivre en temps réel leurs ventes et leurs stocks. TorQue, c’est son nom, est une belle réussite pour Jean Niyotwagira, qui a su convaincre Bralirwa, la plus importante entreprise brassicole du Rwanda.

Brasserie Bralirwa filiale d’Heineken, au Rwanda. © Brasserie Bralirwa by Wikipedia.

Brasserie Bralirwa filiale d’Heineken, au Rwanda. © Brasserie Bralirwa by Wikipedia.

THAIS-BROUCK_2024

Publié le 19 juillet 2017 Lecture : 1 minute.

Vue de la capitale rwandaise Kigali, où se réunissent près de 200 pays ce jeudi pour évoquer les gaz HFC. © Ben Curtis/AP/SIPA
Issu du dossier

Rwanda : droit devant

Alors que la campagne pour la présidentielle du 4 août bat son plein, la victoire semble déjà acquise à Paul Kagame. Décryptage d’un mode de gouvernance et d’un modèle de société singuliers.

Sommaire

« Au début, je voulais juste créer ma société, même si je ne savais pas vraiment dans quel domaine », relate Jean Niyotwagira. Diplômé de l’Institut des sciences et des technologies de Kigali, il imagine et développe, dès 2011, une application qui permet aux distributeurs de suivre en temps réel leurs ventes et leurs stocks.

Grâce à TorQue, « des distributeurs peuvent se lancer sans avoir besoin d’investir une fortune », explique son concepteur. Le jeune entrepreneur a su convaincre la Bralirwa, filiale du groupe Heineken. La plus importante brasserie du pays lui a même offert un poste en or, qu’il a refusé.

la suite après cette publicité

Objectif : une valorisation à 2 millions de dollars

« Je souhaite rester indépendant, mais je continue à travailler avec eux : je leur donne accès à nos données, et en échange ils me font profiter de leur réseau », précise Jean Niyotwagira. TorQue est en phase d’expansion et vise désormais l’immense marché nigérian.

Valorisé à 500 000 dollars par Prime Insurance, qui a pris 10 % du capital, TorQue espère que la vente de 10 % supplémentaires lui donnera des fonds suffisants pour se développer à l’international. Le jeune Rwandais a placé la barre haut et espère attirer ainsi 200 000 dollars (176 000 euros), ce qui valoriserait son entreprise – qui compte moins de dix employés – à 2 millions de dollars.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image