Mali : vite, un observateur !

Alors que le G5 Sahel s’efforce de réunir les moyens nécessaires au déploiement d’une force de 5 000 hommes, les diplomates de la région s’activent pour trouver une personnalité capable de débloquer la crise au Nord-Mali.

Le président français, Emmanuel Macron, aux côté du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, lors de l’ouverture du G5 Sahel à Bamako, le 2 juillet 2017. © Baba Ahmed/AP/SIPA

Le président français, Emmanuel Macron, aux côté du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, lors de l’ouverture du G5 Sahel à Bamako, le 2 juillet 2017. © Baba Ahmed/AP/SIPA

Publié le 14 juillet 2017 Lecture : 1 minute.

Un observateur indépendant doit ainsi être désigné, comme l’a rappelé le président français, Emmanuel Macron, lors de sa visite à Bamako, le 2 juillet. Le choix devrait se porter sur un responsable africain de haut niveau, par exemple un ancien chef d’État.

Il reviendra au Burundais Pierre Buyoya, haut représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, de fournir une liste de prétendants au Comité de suivi de l’accord de paix d’Alger, qui tranchera.

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Cet observateur devra collaborer avec Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial de l’ONU pour le Mali. Le Tchadien a reçu le soutien de Paris et d’Alger, qui sont officiellement sur la même longueur d’onde depuis qu’Iyad Ag Ghaly s’est déclaré chef d’une coalition terroriste régionale : le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.

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