Jean-Pierre Raffarin « fait le pont » entre la Tunisie et la France
Jean-Pierre Raffarin joue-t‑il les messieurs bons offices en Tunisie ? En théorie non : l’ancien Premier ministre français est retraité de la politique et n’est plus sénateur depuis le 27 juin.
Pourtant, le 7 juillet, il a profité de son invitation à la 5e édition du Tunis Forum, qu’organise l’Institut arabe des chefs d’entreprises, consacré cette année aux relations entre la Tunisie et la Chine – le dada de Raffarin –, pour rencontrer le président, Béji Caïd Essebsi, en compagnie d’Olivier Poivre d’Arvor, l’ambassadeur de France à Tunis. Un patron tunisois lui avait arrangé une rencontre avec Youssef Chahed, le chef du gouvernement, qui devait le recevoir dans l’après-midi à Carthage, au palais Dar Dhiafa.
« Comme en Algérie [où il a été reçu par Abdelmalek Sellal en mai], Raffarin fait le pont avec Emmanuel Macron », croit savoir l’instigateur du rendez-vous.
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