La crise diplomatique qui oppose depuis quelques semaines le Qatar à ses voisins du Golfe s’est invitée au Sofitel Ivoire d’Abidjan, le 10 juillet, lors du huis clos de la 44e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Censée porter sur le « renforcement de l’union, la solidarité entre les États membres et la promotion de la jeunesse », la séance a dérapé. Sameh Choukri, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Thani Ahmad Al Zeyoudi, le ministre émirati de l’Environnement, et Adel Ibn Siraj Mirdad, sous-secrétaire d’État saoudien aux Affaires étrangères, s’en sont pris au Qatar en des termes fort peu diplomatiques, l’accusant d’être un « État terroriste », et s’attirant une vive réplique de Sultan Ibn Saad Al-Muraikhi, le vice-ministre qatari des Affaires étrangères.
Hassen Rabehi, le secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, a calmé le jeu etprôné le dialogue, avant d’enchaîner sur un autre dossier : l’application des accords d’Alger entre l’État malien et les groupes armés du Nord.
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