Togo : la bataille pour la constitution de la commission électorale se prépare

Une petite phrase, lâchée le 26 juillet par Éric Dupuy, responsable de la communication de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition, donne la mesure de la bataille qui se prépare pour la constitution de la Ceni, dont les membres devraient organiser les élections locales et législatives de 2018.

Peu avant l’élection présidentielle au Togo en 2010. © United Nations Development Programme/CC/WikimediaComons

Peu avant l’élection présidentielle au Togo en 2010. © United Nations Development Programme/CC/WikimediaComons

Publié le 1 août 2017 Lecture : 1 minute.

« On veut que nous acceptions une Ceni technique, avec comme président un certain Aganahi, expert en fraude électorale », a dénoncé Dupuy sur une radio privée de Lomé. Spécialiste des technologies électorales, le Béninois Clément Aganahi a travaillé pour le Pnud et l’UE, et, depuis 2011, conseille la Ceni du Togo.

Prônant l’établissement de « commissions électorales plus techniques pour plus de démocratie », il avait mis en place, lors de la présidentielle de 2015, un système de transmission des résultats nommé Succes, fortement contesté par l’opposition.

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Des proches d’Aganahi estiment que « ces rumeurs ne sont que des affabulations », l’intéressé n’ayant reçu « à ce jour aucune proposition » relative à la présidence de la Ceni.

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