Législatives au Congo-Brazzaville : les « fils de » n’ont pas tous brillé
Le parti du président Denis Sassou Nguesso a largement gagné les élections législatives, qui se tenaient il y a quelques semaines au Congo-Brazzaville. Parmi les vainqueurs de cette élection, certains sont les fils de figures politiques du pays. Pour d’autres, le lien de parenté n’a pas suffit.
Ghislain Ngalibali n’a pas flanché. Face à Simplice Ngami Damas, du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), le fils de Lambert Ngalibali, ancien maire de Brazzaville et plusieurs fois ministre sous Pascal Lissouba, a été proclamé, dans la nuit du 2 au 3 août, vainqueur du second tour des législatives à Lékana, jusque-là fief d’André Okombi Salissa, dans les Plateaux.
Même performance, dès le premier tour cette fois, pour deux autres « fils de » : Jean-Marc Thystère Tchikaya, le ministre des Hydrocarbures, à Mvoundou 1 (il conserve ainsi le fief de son père, ex-président de l’Assemblée nationale, dans le département de Pointe-Noire), et Jérémy Sylvain Lissouba, fils de l’ancien président, à Dolisie 2.
Être le rejeton d’un chef d’État, ancien ou en exercice, ne suffit pas
Ce dernier « a dû passer par une primaire face à trois candidats pour représenter l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) » dans cette circonscription du Niari, confie son leader, Pascal Tsaty Mabiala. Mais être le rejeton d’un chef d’État, ancien ou en exercice, ne suffit pas.
Andréa Sassou Nguesso et Jean-Jacques Yhombi-Opango, éliminés dès le premier tour, en savent désormais quelque chose. Idem pour les ministres de l’actuel gouvernement Hellot Mampouya Matson (Recherche scientifique), Euloge Landry Kolélas (Commerce extérieur et Consommation) et Émile Ouosso (Travail et Sécurité sociale), tous trois battus.
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