Burkina : un mandat d’arrêt fantôme contre François Compaoré
Un certain flou entoure le mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè contre François Compaoré dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat, le 13 décembre 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
![François Compaoré, le frère du président Blaise Compaoré, le 30 novembre 2012 à Ouagadougou, au Burkina Faso. © Ahmed Ouaba/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/07/29/36eac8560cf704c250687c3f2140b3dfdc44de86.jpg)
François Compaoré, le frère du président Blaise Compaoré, le 30 novembre 2012 à Ouagadougou, au Burkina Faso. © Ahmed Ouaba/AFP
Fin juillet, Me Bénéwendé Sankara, un des avocats de la famille Zongo, et Maïza Sérémé, la procureure du Faso près le tribunal de grande instance de Ouagadougou, assuraient à la presse que ce mandat avait été émis début mai et transmis à Interpol.
Or, selon nos informations, ni les autorités judiciaires françaises ni leurs homologues ivoiriennes n’ont pour l’instant été sollicitées, alors que le frère cadet de Blaise Compaoré se rend souvent en France et en Côte d’Ivoire. « Il n’y a aucune trace d’un quelconque mandat d’arrêt international visant notre client », affirme Me Pierre-Olivier Sur, l’avocat français de François Compaoré, qui évoque un « mensonge » sans « aucun effet juridique ».
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