Santé des présidents : Ali Bongo Ondimba, sur la balance
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Quel est l’état de santé de nos chefs d’État ?
Les citoyens ont-ils droit à la vérité quand il s’agit de la santé de leur président ? Ou celle-ci relève-t‑elle de la vie privée ? Personne n’a tranché, encore moins les intéressés, alors que les interrogations sont nombreuses quant à l’aptitude de certains d’entre eux à présider aux destinées de leur pays. Un dossier signé Georges Dougueli, Vincent Duhem, Madjiasra Nako, Fahd Iraqi, André Silver Konan, Mathieu Olivier, Michael Pauron et Benjamin Roger.
Mi-2009, Ali Bongo Ondimba (ABO), alors ministre de la Défense, avait brièvement séjourné à l’Hôpital américain de Paris, à Neuilly-sur-Seine. Ses ennuis de santé avaient suscité des rumeurs alarmistes au Gabon alors que son père Omar était dans le même temps hospitalisé à Barcelone, où il décédera le 8 juin.
Dans la bataille pour la succession qui commençait, tous les coups étaient permis. Mais les concurrents d’Ali ont vite déchanté. Pendant son septennat, il n’y a plus eu d’alerte.
Cet amateur de football – qu’il pratiquait tous les dimanches avec ses fils et les membres de sa sécurité, avant qu’un genou douloureux l’en empêche – et de sports mécaniques et nautiques reste néanmoins attentif à son poids.
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