Santé des présidents : Denis Sassou Nguesso, stoïque

Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.

Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, en 2012. © Maxim Shipenkov/AP/SIPA

Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, en 2012. © Maxim Shipenkov/AP/SIPA

Publié le 29 août 2017 Lecture : 1 minute.

Les citoyens ont-ils droit à la vérité quand il s’agit de la santé de leur président ? Ou celle-ci relève-t‑elle de la vie privée ? © Wikimedia Commons
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Quel est l’état de santé de nos chefs d’État ?

Les citoyens ont-ils droit à la vérité quand il s’agit de la santé de leur président ? Ou celle-ci relève-t‑elle de la vie privée ? Personne n’a tranché, encore moins les intéressés, alors que les interrogations sont nombreuses quant à l’aptitude de certains d’entre eux à présider aux destinées de leur pays. Un dossier signé Georges Dougueli, Vincent Duhem, Madjiasra Nako, Fahd Iraqi, André Silver Konan, Mathieu Olivier, Michael Pauron et Benjamin Roger.

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Ancien parachutiste et longtemps accro à la pratique du tennis, le président congolais jouit à 73 ans d’une bonne constitution, d’une tension de jeune homme, et son dos endolori par de multiples sauts en parachute ne le fait plus souffrir depuis qu’il a subi une intervention en France il y a une quinzaine d’années.

La démarche s’est certes raidie mais cet adepte des cures de remise en forme (en Espagne et au Maroc notamment) ne craint pas de demeurer debout pendant les interminables défilés du 15 Août.

Denis Sassou Nguesso bénéficie d’une unité de première urgence installée au sein de sa résidence privée de Mpila

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Suivi par les professeurs congolais Alain Bouya et français Claude Maylin, et par plusieurs autres spécialistes qui lui rendent visite à Brazzaville, Denis Sassou Nguesso (DSN) bénéficie d’une unité de première urgence installée au sein de sa résidence privée de Mpila.

En cas de pépin plus sérieux, une évacuation sanitaire est prévue. DSN n’y a pas eu recours, contrairement à la première dame, Antoinette Sassou Nguesso, soignée en urgence à Paris en février pour un léger accident vasculaire cérébral dont elle s’est totalement remise depuis.

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