Histoire : pourquoi les troupes coloniales ont été « blanchies » à la Libération de la France

C’est un fait peu connu : peu après les débarquements de Normandie et de Provence en juin et août 1944, et alors que les combats ne sont pas terminés, entre 15 000 et 20 000 membres de l’armée coloniale qui se sont battus pour la libération de la France sont renvoyés en Afrique et dans les Antilles, pour un motif peu avouable…

Débarquement des troupes alliées sur la plage de Saint Raphaël, dans le sud de la France, en août 1944. © Wikimedia Commons

Débarquement des troupes alliées sur la plage de Saint Raphaël, dans le sud de la France, en août 1944. © Wikimedia Commons

NICOLAS-MICHEL_2024

Publié le 30 août 2017 Lecture : 1 minute.

Vous vous êtes bien battus, merci, et au revoir. Voici en quelques mots comment l’on pourrait résumer les dernières heures de la Seconde Guerre mondiale pour les troupes coloniales ayant combattu pour la libération de la France.

C’est un fait peu connu, mais juste après les débarquements de Normandie et de Provence, les soldats noirs sont retirés des troupes françaises. Entre 15 000 et 20 000 d’entre eux sont ainsi renvoyés en Afrique et dans les Antilles, sur ordre du général de Gaulle, sous pression américaine. Le prétexte ? Ils ne supporteraient pas le froid de l’hiver…

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L’armée se prive ainsi d’autant de combattants aguerris, mais il faut intégrer les FFI (résistants) et donner une image bien claire des libérateurs. En 2015, le réalisateur Jean-Baptiste Dusséaux a consacré un film à cette manipulation historique, Le Blanchiment des troupes coloniales.

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