Algérie : on ressort la planche à billets

Après la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit, le conseil des ministres va pouvoir « introduire le financement non conventionnel au profit du Trésor public ». Un recours désespéré à « la planche à billets » pour compenser le déficit budgétaire de l’État algérien.

Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de l’Algérie. © Paul Schemm/AP/SIPA

Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de l’Algérie. © Paul Schemm/AP/SIPA

Publié le 19 septembre 2017 Lecture : 0 minute.

En recevant le 12 septembre au Palais du gouvernement trois responsables de partis politiques (FLN, TAJ et MPA), Ahmed Ouyahia, le Premier ministre, a justifié le recours à un « financement non conventionnel » (entendez : la planche à billets) pour faire face à la crise financière que traverse l’Algérie depuis trois ans.

Si le gouvernement n’avait pas retenu cette solution, qui devrait entrer en vigueur après l’adoption de la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit, l’Algérie aurait été obligée de recourir à l’endettement extérieur. Selon Ouyahia, les autorités auraient été alors contraintes d’emprunter 10 milliards de dollars par an en moyenne auprès des institutions financières internationales.

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