Tunisie : un binôme « maison » pour sauver l’Etap
Aux commandes de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières, un PDG, Moncef Matoussi, et un directeur général adjoint, Abdelwaheb Khammassi, qui ont tout deux effectué une bonne partie de leur carrière au sein de la compagnie nationale.
Quand il reçoit un journaliste dans son bureau situé au huitième et dernier étage du siège de l’Etap à Tunis, qui compte 750 salariés, le PDG de la compagnie, Moncef Matoussi, est généralement accompagné par son directeur général adjoint, Abdelwaheb Khammassi. Quand le premier définit les orientations stratégiques et gère les relations avec les ministères de tutelle ainsi qu’avec le monde politique et social, le second l’épaule avec sa solide expérience technique, acquise à l’international dans la sous-traitance pétrolière, notamment pour le compte de la Sonatrach, de Repsol et d’Anadarko en Algérie. Matoussi et Khammassi se connaissent de longue date, tous deux étant des « produits maison » de l’Etap.
S’ils ont eu chacun des expériences en dehors de la compagnie nationale, le premier y a passé vingt-quatre ans, notamment au sein d’un projet de coopération en Mauritanie, et le second douze ans. Avant d’être nommé en février 2017, Moncef Matoussi pilotait la Société nationale de distribution pétrolière (SNDP-Agil). Quant à Abdelwaheb Khammassi, revenu à l’Etap en avril 2017, il était directeur technique du projet de Nawara, mené par l’autrichien OMV. Un de leurs plus grands défis est de garder les salariés tunisiens compétents, souvent tentés de rejoindre les compagnies internationales plus rémunératrices, dans le pays mais aussi en Algérie, en Libye et dans le Golfe.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles