Tunisie : Ali Laarayedh blanchi dans la fusillade de Siliana en 2012

L’ancien Premier ministre, ex-ministre de l’Intérieur à l’époque des incidents violents de Siliana lorsque la police a ouvert le feu (à coups de chevrotine) sur les manifestants, a été acquitté de toute responsabilité dans l’affaire des grévistes blessés par balles, qui a remué tout le pays.

Tunisian Ennahdha Islamist Party and Former Prime Minister, Ali Laarayedh arrives at the opening a plenary session on December 4, 2014 in Tunis. 
Mohamed Hammi/Sipa Press/HAMMI_hammi003/Credit:HAMMI MOHAMMED/SIPA/1412041859 © HAMMI MOHAMMED/SIPA

Tunisian Ennahdha Islamist Party and Former Prime Minister, Ali Laarayedh arrives at the opening a plenary session on December 4, 2014 in Tunis. Mohamed Hammi/Sipa Press/HAMMI_hammi003/Credit:HAMMI MOHAMMED/SIPA/1412041859 © HAMMI MOHAMMED/SIPA

Publié le 3 octobre 2017 Lecture : 0 minute.

Mi-septembre, le tribunal militaire du Kef a clos l’instruction portant sur les abus des forces de l’ordre qui, en novembre 2012, avaient tiré à la chevrotine sur des manifestants pacifiques lors d’une grève générale à Siliana dans le Nord-Ouest tunisien.

Le magistrat instructeur a établi la responsabilité de quatre policiers, mais disculpé Ali Laarayedh, le ministre de l’Intérieur de l’époque, déjà très critiqué pour sa mauvaise gestion de l’attaque de l’ambassade des États-Unis à Tunis en septembre 2012. Au sein d’Ennahdha, certains de ses rivaux espéraient voir mis en cause celui qui s’impose comme une figure montante du parti.

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