Cameroun-France : enquête anti-corruption ouverte à l’ambassade
L’ambassade camerounaise à Paris fait l’objet d’une enquête anti-corruption de la Conac depuis le début du mois dernier.
![Façade du Consulat du Cameroun à Paris. © Vincent fournier pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/09/02/dsc_7031-copie.jpg)
Façade du Consulat du Cameroun à Paris. © Vincent fournier pour Jeune Afrique
Depuis la mi-septembre, une mission de la Commission nationale anticorruption (Conac), conduite par Garga Haman Adji, l’ex-ministre du Contrôle de l’État, passe au crible la comptabilité de l’ambassade du Cameroun à Paris. Cet ancien candidat à la présidentielle, qui ne fait pas mystère de son intention de se représenter, n’y va pas de main morte.
Achat d’une résidence à Saint-Maures-Fossés
Le 27 septembre, des visiteurs l’ont entendu tancer Christophe Ketchankeu, le percepteur de l’ambassade, qu’il a auditionné deux jours de suite et qui refusait de lui dévoiler le détail des dépenses liées à la présidence de la République.
Il a également interrogé les personnels, tenus de justifier absences et missions, s’est rendu chez Me Thibaut Égasse, notaire parisien à l’étude duquel s’est conclu en 2008 l’achat de la résidence francilienne (Saint-Maur-des-Fossés) de l’ambassadeur, pour en vérifier la régularité, avant d’aller inspecter la villa et de chronométrer le trajet entre celle-ci et l’ambassade.
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