Guptaleak : Nhlamu Dlomu veut restaurer l’image de KPMG Afrique du Sud
«Je ne suis pas une wonder woman, juste une professionnelle », a déclaré Nhlamu Dlomu quelques jours après sa nomination à la tête de la filiale sud-africaine du géant britannique de l’audit. Pourtant, il lui faudra être bien plus que professionnelle pour remplir la mission presque impossible qui l’attend dans sa nouvelle fonction.
Le Guptagate, qui a éclaboussé plusieurs multinationales en Afrique du Sud (McKinsey et SAP) et qui a déjà terrassé Bell Pottinger, menace sérieusement la survie de KPMG dans ce pays qui abrite la plus grande place financière du continent. « Notre entreprise a manqué aux normes que nous nous sommes fixées et dont le public attend à juste titre le respect de notre part », a concédé celle qui, entrée chez KPMG South Africa en 2012, succède à Trevor Hoole, démissionnaire.
« Mon engagement et ma promesse envers le pays est que nous pouvons gagner et que nous gagnerons la confiance du public », a cependant ajouté cette spécialiste des ressources humaines (elle a été DRH de NedBank) tout en présentant les excuses de sa société aux Sud-Africains. « Éthique et intégrité seront les principes qui guideront mon leadership », a-t‑elle insisté.
Restauration de l’image de l’auditeur
Elle sera accompagnée dans cette tâche de restauration de l’image de l’auditeur par Andrew Cranston, associé principal du réseau KPMG International et ancien directeur général de la filiale russe, qui devient directeur des opérations de la filiale sud-africaine.
Pour compléter sa garde rapprochée, elle prévoit de recruter un autre associé de la maison mère britannique, à qui elle prévoit de confier la gestion du risque.
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