« Confident Royal », quand l’islam s’invite à la cour de la Reine Victoria

L’histoire, authentique mais cachée comme un secret d’État, n’est connue que depuis quelques années grâce à une chercheuse indienne obstinée.

Confident royal, de Stephen Frears (sorti en France le 4 octobre) © universal pictures

Confident royal, de Stephen Frears (sorti en France le 4 octobre) © universal pictures

Renaud de Rochebrune

Publié le 10 octobre 2017 Lecture : 1 minute.

Vers la fin du XIXe siècle, Victoria, la plus célèbre reine d’Angleterre, se prit d’amitié pour Abdul Karim, un petit fonctionnaire originaire d’Agra (Inde actuelle).

Cet homme, venu pour un court séjour à Londres afin de convoyer un cadeau pour le jubilé de la souveraine, finit par devenir à la fois confident et guide spirituel de cette femme aussi puissante que désabusée au soir de sa vie.

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Trop académique

Musulman cultivé, il lui fit découvrir le Coran et lui apprit à lire et à écrire en ourdou. Ce qui fit scandale, le mot est faible, à la cour. Stephen Frears raconte cette incroyable rencontre et ses répercussions dans un film à grand spectacle qui dénonce au passage le racisme dont fut victime Abdul Karim. Bien joué, bien réalisé, ce long-métrage reste malheureusement beaucoup trop lisse, pour ne pas dire académique.

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