Algérie : les confidences inquiétantes du PDG de Sonatrach

En petit comité, Abdelmoumen Ould Kaddour, le PDG de Sonatrach, s’est récemment laissé aller à des confidences plutôt inquiétantes sur la situation du groupe qu’il dirige depuis mars.

Stations essence

Stations essence

Publié le 17 octobre 2017 Lecture : 1 minute.

Selon Ould Kaddour, le conglomérat public algérien n’est pas en mesure d’honorer toutes ses livraisons de pétrole et de gaz à ses partenaires étrangers, en raison de la baisse de la production. À en croire des sources internes, elle tournerait autour de 85 % du quota (de 1,085 million de barils par jour) que l’Opep a fixé à l’Algérie. Par ailleurs, Sonatrach livre de moins en moins de pétrole destiné au raffinage à sa filiale Naftal, qui distribue des produits pétroliers sur le marché local.

Résultat, celle-ci est contrainte d’importer en urgence d’importantes quantités de carburant. Mustapha Guitouni, le ministre de l’Énergie, ne se montre pas plus rassurant. « Si l’on continue à consommer sans augmenter nos capacités de production, d’ici à 2025 la totalité de notre production sera destinée à la consommation nationale », a-t-il confié le 9 octobre.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image