Algérie : les confidences inquiétantes du PDG de Sonatrach
En petit comité, Abdelmoumen Ould Kaddour, le PDG de Sonatrach, s’est récemment laissé aller à des confidences plutôt inquiétantes sur la situation du groupe qu’il dirige depuis mars.
![Stations essence](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/10/16/sipa_ap20118918_000001.jpg)
Stations essence
Selon Ould Kaddour, le conglomérat public algérien n’est pas en mesure d’honorer toutes ses livraisons de pétrole et de gaz à ses partenaires étrangers, en raison de la baisse de la production. À en croire des sources internes, elle tournerait autour de 85 % du quota (de 1,085 million de barils par jour) que l’Opep a fixé à l’Algérie. Par ailleurs, Sonatrach livre de moins en moins de pétrole destiné au raffinage à sa filiale Naftal, qui distribue des produits pétroliers sur le marché local.
Résultat, celle-ci est contrainte d’importer en urgence d’importantes quantités de carburant. Mustapha Guitouni, le ministre de l’Énergie, ne se montre pas plus rassurant. « Si l’on continue à consommer sans augmenter nos capacités de production, d’ici à 2025 la totalité de notre production sera destinée à la consommation nationale », a-t-il confié le 9 octobre.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles